Das neue Sexualstrafrecht nach Köln oder "Kein Nein heißt auch Nein" (Deutsch und Französisch)

  • 5 Minuten Lesezeit

Oftmals liegt in einem Fall des Sexualstrafrechts die Konstellation der „Aussage gegen Aussage“ vor. Schließlich können nur Täter und Opfer Angaben über die fragliche Tat machen, wenn keine weiteren Beweismittel vorliegen. Aufgrund der Tatsache, dass der Täter nicht seine Unschuld beweisen, aber das Opfer seinen Unwillen zur Handlung belegen muss, ist es längst Alltag in den Gerichtssälen geworden, dass hier Unstimmigkeiten hervorgerufen werden. Der BGH urteilt hierzu, dass eine sorgfältige Inhaltsanalyse der Angaben, eine genaue Prüfung der Entstehungsgeschichte der belastenden Aussage, eine Bewertung der feststellbaren Aussagemotivs, sowie eine Prüfung von Konstanz, Detailliertheit und Plausibilität der Angaben erforderlich sind (BGH, Urteil vom 07.03.2010 – 2 StR 565/11). Zu der Beurteilung einer belastenden Aussage, äußert sich der BGH zudem in der Hinsicht, dass hier vor allem der Entstehung und Entwicklung der Aussage selbst eine besondere Bedeutung zugeschrieben werden muss (BGH, Urteil vom 13.06.2017 – 2 StR 94/16), denn nur so kann die Glaubhaftigkeit der belastenden Aussage auch wirklich festgemacht werden.

§177 StGB schützt die sexuelle Selbstbestimmung, folglich also die Freiheit der Person selbst und nach eigenem Belieben darüber bestimmen zu können, wo, wann, wie und mit welchem Partner die sexuelle Betätigung erfolgt. Hier setzen jedoch einige Tatbestände einen entgegenstehenden Willen des Opfers voraus, während andere dies nicht verlangen. So kommt es zu Überschneidungen und Widersprüche.

Diese Überschneidungen und Widersprüche wurden deutlich, als man zur Silvesternacht 2015/16 in Köln mit massiven Diebstählen, Körperverletzungen und insbesondere mit einer Vielzahl an sexuellen Übergriffen konfrontiert wurde. Im Juni 2016 veröffentlichte das Bundeskriminalamt einen Abschlussbericht und stellte dar, dass es in der Silvesternacht 2015/16 etwa 650 Sexualdelikten durch Personengruppen im öffentlichen Raum kam.

Als Folge der Kölner Silvesternacht konnte man Neuerungen im Sexualstrafrecht erkennen. Hieran knüpft schließlich auch die Kampagne „Nein heißt Nein“ durch die die Neufassung der Vorschrift(en) bestimmt wurde. Die Kernidee befasst sich damit, dass nicht nur Menschen mit Abwehrmängeln oder Willensmängeln vor sexuellen Eingriffen geschützt werden sollen, sondern jede Person gegen jegliche sexuellen Handlungen, die ohne ihren Willen erfolgt, in Schutz genommen werden muss. Um der Willkür der Taten fortan entgegenzuwirken, zeigt beispielsweise die Vorschrift §177 Abs. 2 Nr. 3 StGB eine vorgesehene Strafbarkeit von sexuellen Handlungen, bei denen der Täter den Überraschungseffekt ausnutzt. Damit wird der plötzliche, ungewollte sexuelle Körperkontakt insbesondere in der Öffentlichkeit, umgangssprachlich das sogenanntes „Grapschen“, erstmals unter Strafe gestellt. Somit wird das Verhalten des Täters bereits dann bestraft, wenn sich das Opfer in dem Überraschungsmoment noch keinen eigenen Willen zur Tathandlung bilden konnte und noch nicht zur Äußerung eines „Nein“ kam.

Anwaltliche Verteidigung und anwaltliche Opfervertretung werden dem Umgang mit diesen Vorgaben je nach Mandanten/Mandantinnen-Interessen im Gerichtsprozess umzulegen verstehen.

Ne pas dire non veut dire non également

Souvent, dans le cas de la loi sur le crime sexuel, il y a la constellation de « parole contre parole». Seuls les auteurs et les victimes peuvent fournir des informations sur l’acte en question s’il n’y a pas d‘autres preuves. En raison du fait que l’agresseur doit prouver son innocence et que la victime doit prouver son refus d’agir, il est depuis longtemps devenu habituel dans les salles d’audience que des incohérences sont causées ici. La BGH (la Cour fédérale en Allemagne) estime qu’une analyse minutieuse du contenu des renseignements, un examen détaillé de l’origine de l’énoncé incriminant, une évaluation des motifs de déclaration détectables, ainsi qu’un examen de l’uniformité, du détail et de la plausibilité des données sont nécessaires (BGH, jugement du 07.03.2010 - 2 StR 565/11). En ce qui concerne l’évaluation d’une déclaration incriminante, le BGH s’exprime également en ce sens que l’origine et l’élaboration de la déclaration elle-même doivent être attribuées une signification particulière (BGH, jugement de 13.06.2017 - 2 StR 94/16), parce que ce n’est que de cette façon que la crédibilité de la déclaration incriminante peut vraiment être établie.

L’article 177 du Code pénal allemand protège l’autodétermination sexuelle, c’est-à-dire la liberté de la personne elle-même et à sa propre discrétion de déterminer où, quand et avec quel partenaire l’activité sexuelle a lieu. Dans ce cas, certains faits supposent une volonté contraire de la victime, tandis que d’autres ne l’exigent pas. Cela conduit aux chevauchements et à des contradictions.

Ces chevauchements et contradictions sont devenus évidents lorsque la veille du Nouvel An 2015/16 à Cologne a eu lieu des vols massifs, des dommages corporelles et, en particulier, un grand nombre d’agressions sexuelles. En juin 2016, le Bundeskriminalamt (Office fédéral de police criminelle) a publié un rapport final qui révélait qu’à la veille du Jour de l’An 2015/16, environ 650 infractions sexuelles avaient été commises par des groupes de personnes dans les espaces publics.

À la suite de la Saint-Sylvestre à Cologne, il a été possible de voir des innovations dans la loi sur le crime sexuel. Enfin, la campagne « non c’est non », a engendré un remaniement des règlements. L’idée fondamentale est que non seulement les personnes ayant des défauts défensifs ou le manque de volonté devraient être protégées contre les agressions sexuelles, mais que chaque personne doit être protégée contre tout acte sexuel qui se succède sans leur volonté. Pour faire de la prévention de l’arbitraire de ces actes, par exemple, la directive de l’article 177 (2) no 3 du Code pénal allemand montre une criminalité prévue d’actes sexuels dans lequel l’auteur exploite l’effet de surprise. C’est la première fois que des contacts physiques sexuels soudains et non désirés, en particulier en public, communément appelés « mettre le grappin sur quelqu‘un », soient criminalisés. Ainsi, le comportement de l’agresseur est puni même si la victime ne pouvait pas former sa propre volonté de commettre le crime dans un moment soudain et n’avait pas encore la possibilité à dire « non ».

Le débat sur ce que l’on appelle le "upskirting", c’est-à-dire la photographie des femmes sous leurs jupes par des hommes sans leur volonté, se poursuit. La question est de savoir combien de temps il faudra pour qu’un paragraphe soit introduit en Allemagne, afin que cette intervention sexuelle dans la vie d’une personne et donc le voyeurisme inacceptable puissent également être mis fin.

RA Daniel Lehnert & stud.iur Mandy Hoang


Rechtstipp aus den Rechtsgebieten

Artikel teilen:


Sie haben Fragen? Jetzt Kontakt aufnehmen!

Weitere Rechtstipps von Rechtsanwalt Daniel Lehnert

Beiträge zum Thema